Nos habitudes

Tout le monde aspire à devenir meilleur, à adopter des comportements positifs qui auront un impact bénéfique sur notre vie, que ce soit au niveau de la nutrition, de notre activité physique, notre taux de stress, la qualité de nos relations etc …

Cela dit, si l’on regarde autour de nous, ce qui saute aux yeux c’est qu’il y a un décalage énorme entre ce que nous semblons vouloir et ce que nous faisons pour y arriver.

La plupart des gens attribue cette absence de corrélation - entre volonté et action - principalement à la personne qui souhaite changer. Les messages communiqués à soi-même sont en général "c’est de ta faute, tu devrais être plus discipliné.e, tu es nul.le et puis c’est trop dur »

Si les résultats sont absents, notre égo sort l’artillerie lourde et nous accable de tous les maux : si nous étions meilleur.e.s nous n’aurions pas échoué, tout le monde y arrive à part nous, nous ne sommes pas assez cela ou ceci, il faut que nous nous reprenions en main etc…

Pourtant, c'est plus simple qu'on ne pense de retrouver un sentiment de contentement et de fierté envers sois même!

Le paragraphe qui suit ainsi que les sections "les éléments de la réussite" et "changer nos habitudes en douceur" sont tirés de l'ouvrage "Changer sa vie" du Pr BJ Fogg.

Les études en science comportementale du Pr Fogg ont montré que seules 3 choses vont instaurer un changement durable :

Une révélation : très rare voire inexistante pour le commun des mortels
Un changement d’environnement : cela peut être le cas avec la découverte d’un problème de santé qui va nous forcer à changer radicalement sous peine de souffrance ou carrément de pronostic vital : donc clairement pas le cas de la majorité des gens fort heureusement
Modifier petit à petit ses habitudes : c'est ce qui va nous aider

Dans mon offre d'accompagnement sur 3 mois, je vous propose de mettre en place des changements d'habitude dans la douceur, petit à petit pour vous assurer de les maintenir sur le long terme.

Les éléments de la réussite

Motivation

Contrairement à la croyance la plus répandue qui fait de cette variable l’unique ou du moins la plus importante des variables quand l’on veut changer un comportement, rien n'est plus faux.

Il existe certes des façons de booster la motivation mais sans ses 2 autres copines elle ne sert à rien.

Des études ont aussi montré que c'est l'action qui stimule la motivation, donc attendre d'être motivé pour mettre en place quelquechose n'est pas forcément la bonne solution.

Aptitude

C’est la simplicité qui change le comportement.

Si l’on décide de changer pour quelque chose de (trop) compliqué voire d’inaccessible au niveau de notre aptitude à le faire, alors peu importe la volonté que l’on aura, c’est voué à l’échec pour le commun des mortels.

Alors une des clés de la réussite est de bien évaluer notre aptitude (physique /psychologique) à intégrer une nouvelle habitude.

Impulsion

C’est ce moment d’ancrage qui va nous ramener inconditionnellement à faire notre nouvelle habitude, le stimulus qui va automatiquement nous faire agir.

Pas d’impulsion = pas d’action.

Bien choisir son impulsion est une étape primordiale quand on veut mettre en place quelque chose.

Bien identifier l'impulsion d'une habitude dont on veut se défaire est déjà une grande part de la réussite.

Changer nos habitudes en douceur

Notre culture est celle du "j'y vais à fond ou je ne fais rien"

C’est en particulier dû à la pression de l'immédiateté, nous avons oublié les vertus de la patience - qui se souvient encore de la fable de La Fontaine "Le Lion et le Rat" et de sa morale : Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ?

Ce diktat de la satisfaction immédiate et de "tout, tout de suite" mène à la quasi-impossibilité pour beaucoup de gens d’envisager une progression graduelle. Toute chose qui ne va pas assez vite apporte de la frustration et de l’insatisfaction et c’est cela même qui mène à l’échec. C’est donc le cercle vicieux.

Et pourtant ... opérer un changement révolutionnaire (qui ne soit pas fondé sur une "révélation" ou un changement d'environnement comme expliqué plus haut) est une autoroute vers l'échec.

Alors une des clés de la victoire est d'y aller "petit", parce que :

ce sont des petites victoires rapides qui vont apporter la dose de satisfaction nécessaire à notre avancée et nous motiver à continuer et aller plus loin.
c’est ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre
c’est prudent : ne pas regarder le haut de la montagne qui fait peur mais se concentrer sur une première étape de la randonnée
c’est se donner la possibilité de commencer tout de suite sans se laisser envahir par des sentiments de honte ou de démotivation
c’est discret et cela nous permet de mettre en place des changements sans être sous le feu des projecteurs et ressentir la pression potentielle de notre entourage